AIMTA Canada – Députée néo-démocrate prend la parole à la Chambre des communes pour défendre les agents de contrôle de la SL16

Laurel Collins, députée du NPD, a soulevé à la Chambre des communes une question cruciale concernant 27 agents de contrôle licenciés à l’aéroport de Victoria. Elle a reçu une réponse immédiate du ministre du travail, Seamus O’Regan, qui a promis de se pencher immédiatement sur la question.

La députée du NPD de Victoria, Laurel Collins, a défendu les travailleurs et travailleuses à la Chambre des communes cette semaine, parlant au nom des 27 agents de contrôle de l’aéroport de Victoria qui ont été injustement licenciés. Elle a dit que les libéraux laissaient tomber la balle en matière de protection des travailleurs. Elle a reçu une réponse immédiate du ministre du Travail, Seamus O’Regan, qui a promis d’examiner la question immédiatement.

Le sous-traitant avait l’intention de renvoyer les employés concernés au travail avec un plan d’action correctif comprenant une formation, déterminant que leur conduite, bien que s’écartant des procédures opérationnelles standard, ne donnait pas lieu à un motif de licenciement.

Malgré l’intention du sous-traitant de renvoyer les employés concernés avec un plan de mesures correctives, l’ACSTA est intervenue dans le processus décisionnel, ordonnant le renvoi immédiat des vingt-sept (27) agents de contrôle et des neuf (9) employés salariés sans mener sa propre enquête, ce qui a entraîné le licenciement de ces employés.

Tania Canniff, présidente générale du district 140 de l’AIMTA, se dit très préoccupée par le manque d’équité procédurale, déclarant : ” Vingt-sept (27) familles ont perdu leur capacité de gagner leur vie sans avoir pu interjeter appel, et c’est honteux. Nous avons besoin que le cabinet du ministre des transports intervienne : qu’il renverse la décision de l’ACSTA et permette au sous-traitant de gérer ses employés en conséquence. Cela rétablirait une procédure régulière et permettrait à nos membres de se sentir en sécurité dans leur travail.

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AIMTA Canada – L’ACSTA s’ingère dans les relations de travail des sous-traitants – Elle ordonne le licenciement de 36 travailleurs à l’aéroport international de Victoria sans procédure régulière

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Victoria, C.-B. – [14 février 2024]

L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), une société d’État responsable de la sécurité des éléments du système de transport aérien, y compris le contrôle des passagers et des bagages, supervise les entrepreneurs tiers qui fournissent des services de contrôle dans les aéroports à l’échelle nationale. En Colombie-Britannique, le contrôle préalable à l’embarquement est sous-traité à Allied Universal Security Services (AUS).

Les 6 et 7 février 2024, vingt-sept (27) agents de contrôle préalable à l’embarquement de l’AIMTA à l’aéroport international de Victoria, ainsi que neuf (9) employés salariés, ont été congédiés par l’entrepreneur en contrôle tiers à la suite d’une directive de l’ACSTA de retirer les employés du milieu de travail après une enquête d’un mois.

Le sous-traitant avait l’intention de renvoyer les employés concernés au travail avec un plan d’action correctif comprenant une formation, déterminant que leur conduite, bien que s’écartant des procédures opérationnelles standard, ne donnait pas lieu à un motif de licenciement.

Malgré l’intention du sous-traitant de renvoyer les employés concernés avec un plan de mesures correctives, l’ACSTA est intervenue dans le processus décisionnel, ordonnant le renvoi immédiat des vingt-sept (27) agents de contrôle et des neuf (9) employés salariés sans mener sa propre enquête, ce qui a entraîné le licenciement de ces employés.

Tania Canniff, présidente générale du district 140 de l’AIMTA, se dit très préoccupée par le manque d’équité procédurale, déclarant : ” Vingt-sept (27) familles ont perdu leur capacité de gagner leur vie sans avoir pu interjeter appel, et c’est honteux. Nous avons besoin que le cabinet du ministre des transports intervienne : qu’il renverse la décision de l’ACSTA et permette au sous-traitant de gérer ses employés en conséquence. Cela rétablirait une procédure régulière et permettrait à nos membres de se sentir en sécurité dans leur travail.

“Dans les circonstances actuelles, le manque d’équité procédurale est consternant et pourrait créer un dangereux précédent dans les affaires futures régies par la convention collective et la législation”, a poursuivi Tania..

L’ACSTA fonctionne depuis trop longtemps comme “l’homme derrière le rideau”. En tant que société d’État, l’ACSTA ne peut être autorisée sans recours à passer outre les questions de relations de travail avec ses sous-traitants “, a déclaré avec frustration, le vice-président général de l’AIMTA, David Chartrand.

Nos membres méritent d’être traités équitablement au travail et d’avoir la possibilité d’en appeler des décisions injustes prises en milieu de travail.  Nous avons besoin d’une intervention immédiate de la part de ce gouvernement !

L’Association internationale des machinistes et des travailleurs et des travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA) représente le plus grand nombre de travailleurs et travailleuses dans les aéroports canadiens.

CATSA Interferes in Sub-Contractor Labour Relations – Directs Removal of 34 Workers at Victoria International Airport Without Due Process

FOR IMMEDIATE RELEASE

Victoria, BC – [14 February, 2024]

CATSA, a Crown corporation responsible for securing elements of the air transportation system, including passenger and baggage screening, oversees third-party contractors supplying screening services at airports nationwide. The pre-board screening in British Columbia is subcontracted to Allied Universal Security Services (AUS).

On February 6 and 7, 2024, twenty-seven IAMAW Pre-Board Screening Officers at the Victoria International Airport, along with nine salaried employees were terminated by the third-party screening contractor – Allied Universal Security Services (AUS) following a directive from CATSA to remove the employees from the workplace.

The sub-contractor intended to return the affected employees to work with a corrective action plan which included training, after determining that their conduct, while it deviated from the Standard Operating Procedures, did not give rise to grounds for termination.

Despite the subcontractor’s intention to return the affected employees with a corrective action plan, CATSA intervened in the decision-making process, directing the immediate removal of all twenty-seven (27) Screening Officers and nine (9) salaried employees without conducting its own investigation.

Tania Canniff, IAMAW District Lodge 140 General Chairperson, expressed deep concern over the lack of procedural fairness, stating, “Twenty-seven families have lost their ability to earn a living without an appeal, and that is shameful. We need immediate intervention! We need the Transport Ministers office to intervene; reverse CATSA’s course of action and allow for the subcontractor to manage their employees accordingly. This would restore due process and allow our members to feel secure in their jobs.

“In the present circumstance, the lack of procedural fairness is appalling and may lead to a dangerous precedent in future matters governed by the Collective Agreement and legislation,” continued Canniff.

“The ability to appeal is a cornerstone of the labour movement. CATSA has been operating as ‘the man behind the curtain’ for far too long. As a Crown Corporation, CATSA, cannot be allowed without recourse to override labour relation matters with their sub-contractors.” said a frustrated David Chartrand, IAM General Vice-President.

Continued Chartrand, “Our members deserve better and the people of this country deserve better. We need immediate intervention from this government.”

The International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAMAW) represents the largest number of workers at Canadian airports.