À L’EMPLOI D’AIR CANADA (TMOS, FINANCES ET BUREAU) SUBVENTION SALARIALE D’URGENCE DU CANADA
AIMTA- Air Canada – L’arrangement proposé en vertu de la Subvention salariale d’urgence du Canada aurait pour effet de réintégrer les membres de l’AIMTA à la liste de paye
L’arrangement proposé en vertu de la Subvention salariale d’urgence du Canada aurait pour effet de réintégrer les membres de l’AIMTA à la liste de paye
8 avril 2020
À publier immédiatement
Toronto, ON – L’industrie aérienne a été fortement touchée par la pandémie, les pays ayant fermé leurs frontières et imposé des restrictions à la circulation. Cela s’est traduit par une réduction du nombre de vols ainsi que des départs massifs de travailleurs du transport aérien dans le monde entier, et l’impact a été tout aussi sévère au Canada. En tant que plus grand syndicat de l’industrie du transport aérien au Canada, nous avons vu un nombre sans précédent de nos membres travaillant dans cette industrie être mis au chômage dans tout le Canada.
Dans un effort visant à aider ses membres en cette période incroyablement difficile, l’AIMTA a engagé des conversations avec les principaux transporteurs aériens canadiens afin d’explorer les possibilités offertes par le programme proposé de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Dans la mesure du possible, nous avons également plaidé pour que les employeurs modifient leurs activités de production afin de fabriquer des équipements médicaux ou des équipements de protection individuelle (EPI).
Nous sommes heureux d’annoncer que, en vertu de discussions qui se poursuivent, l’AIMTA et Air Canada sont parvenus à un arrangement qui profitera sans aucun doute à nos membres. Air Canada a confirmé son intention de participer au programme de la SSUC, sous réserve que le programme prenne force de loi comme annoncé, et de réintégrer les employés licenciés ou en mise à pied technique à sa liste de paye à 75 % de leur taux de salaire normal, bien qu’il n’y ait aucun travail à leur confier. L’arrangement permettrait aux membres qui sont financièrement mieux servis en demandant la Prestation canadienne d’urgence (PCU) de faire ce choix, tout en demeurant en mise à pied technique. En effet, les membres pourraient choisir entre conserver leur emploi et recevoir un salaire dans le cadre du programme fédéral de la SSUC ou rester en congé sans solde et demander la PCU.
« Ce fut une partie importante de l’arrangement pour le syndicat, car nous reconnaissons que certains membres s’en sortent mieux dans le cadre du programme de subvention salariale, et d’autres en optant pour la PCU. Pour l’AIMTA, c’était le point essentiel de l’arrangement et nous sommes convaincus que nous servons les intérêts de tous nos membres qui travaillent pour Air Canada », a expliqué Fred Hospes, président-directeur général du district 140 (transport aérien).
Dans le cadre de cet arrangement, les membres demeureraient admissibles à des prestations de soins de santé et cesseraient de faire l’objet de récupérations salariales et de déductions pour uniformes pendant cette période. Enfin, les membres pourraient verser des cotisations de retraite pendant cette période, en pourcentage de leur nouveau salaire.
« À mon avis, cet arrangement serait la meilleure option possible dans les circonstances et je suis heureux que nous ayons pu trouver rapidement un arrangement avec Air Canada », a affirmé Stan Pickthall, vice-président général de l’AIMTA Canada.
D’ajouter Fred Hospes : « Notre espoir est que, au terme de cet arrangement, l’industrie commencera à montrer des signes de reprise et que les opérations reprendront progressivement leur cours normal, jusqu’à ce que nous sachions que nos membres sont pris en charge. »
S’il est adopté, cet arrangement s’appliquera à tous les membres de l’AIMTA à l’emploi d’Air Canada ayant été placés en mise à pied technique, licenciés ou mis en congé depuis le 15 mars 2020. L’arrangement prendrait fin le 6 juin 2020 ou au moment du rappel au travail d’un employé, selon la première éventualité.
L’AIM est le syndicat qui représente le plus grand nombre de travailleurs aéroportuaires au Canada.
Pour plus d’information, veuillez communiquer avec :
Fred Hospes, président-directeur général du district 140
778-829-8140
CTC – Lettre du Président du CTC Hassan Yussuff aux banques canadiens
Lettre du Président du CTC Hassan Yussuff aux banques canadiens
Destinataires : Membres du Conseil canadien du CTC
Présidences des conseils du travail
Bonjour,
Je veux faire suite à ma lettre d’hier au sujet de la campagne ciblée que le Congrès du travail du Canada a lancée pour demander aux grandes banques et sociétés de cartes de crédit d’aider les familles en difficulté en réduisant de façon significative les taux d’intérêt des cartes de crédit.
La pandémie de COVID-19 a répandu au sein de la population canadienne une vive inquiétude au sujet de sa santé et de sa sécurité économique. Nous faisons tous des sacrifices pour nous tirer de ces temps difficiles – tous sauf les grandes banques et les sociétés de carte de crédit. Au cœur de cette crise, elles continuent d’arnaquer les familles avec des taux d’intérêt faramineux sur les cartes de crédit – s’élevant souvent à environ 20 % et même plus.
La campagne du CTC a commencé aujourd’hui par la mise en ligne d’une pétition que vous trouverez au lien suivant : https://action.canadianlabour.ca/r_duisez_les_taux_int_r_ts
Veuillez accepter l’expression de ma solidarité.
Le président,
Hassan Yussuff
c. c. Comité national d’action politique
AIMTA Canada – Lettre de PI Martinez et VPG Pickthall à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada
Lettre de PI Martinez et VPG Pickthall à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada
Par courriel : justin.trudeau@parl.gc.ca
Le très honorable Justin Trudeau Premier ministre du Canada Cabinet du premier ministre
80, rue Wellington Ottawa (Ontario) K1A 0A2
Monsieur le Premier Ministre,
Nous vous écrivons en notre qualité de président international et vice-président général de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), au nom de 50 000 membres au Canada et de 600 000 en Amérique du Nord. Nos membres œuvrent au sein d’une variété d’industries allant de la fabrication de pièces d’avion, la remise en état et la réparation d’avions, le transport aérien, l’aérospatiale, la fabrication de pièces automobiles, le secteur hôtelier, les additifs de peinture personnalisés, la fabrication de pompes industrielles et le secteur public. Nous connaissons une expansion rapide et nous sommes le syndicat qui connait la plus forte croissance dans les secteurs de la santé et de l’hôtellerie.
Nombre de nos membres sont en première ligne de la pandémie de COVID-19, soit ceux qui travaillent dans les aéroports et dans les établissements de soins de santé. Non seulement ils sont en première ligne, mais certains d’entre eux sont à l’emploi d’industries qui revêtent une importance stratégique et nationale. Ils mettent désormais leur santé et leur sécurité en jeu pour le bien de tous.
Les travailleurs canadiens sont confrontés à une crise majeure sur de nombreux fronts, dont la plus urgente est peut-être le manque d’accès à l’équipement de protection individuelle. Les salariés sur lesquels nous comptons pour maintenir un semblant de normalité en ces temps incertains et imprévisibles travaillent sans protection. Les cas de travailleurs infectés par le virus semblent se multiplier chaque jour. Malgré les risques qu’ils courent, ces femmes et ces hommes courageux se présentent au travail tous les jours.
Alors que les travailleurs de première ligne sont censés continuer de répondre à l’appel, certains employeurs manquent à leur devoir de protéger la santé et la sécurité de leur personnel. Beaucoup se dérobent à leurs obligations en suivant les directives générales émises par les agences de santé publique, qui ne sont ni spécifiques à la nature unique des lieux de travail, ni aux risques. En raison de cette omission et du mépris des recommandations formulées par l’AIMTA, certains de nos membres ont testés positifs à la COVID-19 à la suite d’une exposition au travail. Nos membres qui travaillent dans le domaine des soins de santé, surtout ceux qui œuvrent en milieu communautaire, sont particulièrement vulnérables à la contraction du virus.
Comme vous le savez peut-être, la récente flambée de COVID-19 dans plusieurs foyers de soins de longue durée a attiré l’attention sur la question de la préparation à une pandémie. Étant donné que les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée ne sont pas prioritaires dans le rationnement des équipements de protection individuelle, les travailleurs de ces établissements sont particulièrement vulnérables. C’est inacceptable.
Les employeurs doivent être tenus de respecter des normes plus strictes et d’être responsables. Après tout, leurs politiques peuvent également contribuer à freiner la propagation du virus. Nous demandons au gouvernement fédéral et aux agences de santé publique d’exiger des employeurs qu’ils aillent au- delà des directives générales en matière de pandémie et qu’ils appliquent le principe de précaution aux politiques de protection des travailleurs sur le lieu de travail.
Nous comprenons que la fourniture d’équipements de protection individuelle et de fournitures médicales est soumise à de fortes pressions. Cette situation est exacerbée par la dépendance du Canada à l’égard de fournisseurs étrangers, dont plusieurs ne peuvent répondre à la demande mondiale. Il est également inquiétant que l’administration Trump interdise aux fournisseurs américains d’expédier des fournitures au Canada. L’incapacité à produire ces fournitures dont le pays a besoin a rendu le Canada particulièrement vulnérable à un moment critique.
Nous saluons les récents efforts du gouvernement fédéral pour négocier des accords avec des entreprises nationales afin de commencer à produire des équipements médicaux et de protection individuelle essentiels. Toutefois, à ce jour, seules trois entreprises ont confirmé qu’elles allaient commencer la production. Nous craignons que cela ne soit pas suffisant compte tenu de l’augmentation prévue du nombre de cas.
Nous traitons avec plusieurs employeurs qui pourraient être en mesure de convertir des opérations en production d’équipement de protection individuelle. Nous prions le gouvernement fédéral de mandater les entreprises qui sont en mesure de le faire, afin qu’elles prennent des mesures immédiates. Ce n’est pas le moment de négocier. C’est plutôt le moment de prendre rapidement des mesures pour protéger nos collectivités et notre économie.
Nos membres apprécient les efforts que le gouvernement fédéral a déployé dans un environnement en évolution rapide et comptent sur vous pour veiller à ce que ceux qui sont en première ligne travaillent en toute sécurité.
Avec tout le respect que nous vous devons,
Robert Martinez Jr.
Président international -AIMTA
Stan Pickthall
Vice-président général canadien – AIMTA
Cc : L’honorable Chrystia Freeland, Vice-première ministre et ministre des Affaires intergouvernementales chrystia.freeland@parl.gc.ca
BULLETIN 020 – AIR CANADA – TMOS – ENTRETIEN DES AVIONS STATIONNÉS À MIRABEL
AIR CANADA – TMOS – ENTRETIEN DES AVIONS STATIONNÉS À MIRABEL