AIM Canada – Le comité de grève se réunit pour se préparer à une action collective potentielle

Les membres du comité de grève se sont récemment réunis au Local 1751 pour discuter du plan stratégique à mettre en œuvre et clarifier les rôles et responsabilités de chaque participant. Cette rencontre marque le début des préparatifs essentiels en vue d’une action collective potentielle.

Étaient présents à la réunion : Nasr Kairouz, Samir Zahabi, Vincent Constantineau, James Murray, Costa Kripouris, Nicolas Piecharski, Jesenia Morales, Perpetua Okpanachi, Benoit Demers et Léo Giuliani.

Le comité de grève joue un rôle central au sein de l’organisation. Sa mission principale est de préparer et de coordonner les efforts des membres en cas de conflit de travail. En favorisant l’unité et en assurant la préparation, le comité permet aux membres d’agir ensemble efficacement et de communiquer clairement leur volonté collective.

Pour ce faire, le comité met en place les structures nécessaires, organise les ressources, soutient la communication entre les membres et planifie les actions à entreprendre avant et pendant une grève potentielle. Lors d’une action collective active, le comité devient l’organe central de coordination — supervisant l’organisation des équipes, la communication, le soutien logistique et maintenant les relations avec la communauté et les médias. Il peut également établir un quartier général de grève, un espace où les décisions sont prises et les stratégies ajustées en temps réel.

Cette première réunion a posé les bases du travail à venir, en soulignant l’importance d’une préparation solide. Une organisation claire, une communication efficace et une mobilisation structurée ont été identifiées comme des éléments clés pour défendre les intérêts des membres avec détermination et cohérence.

Sur la photo : de gauche à droite Nasr Kairouz, Jesenia Morales, Benoît Demers, Vincent Constantineau

AIM Canada – Melissa Marsman entre dans l’histoire en devenant présidente de la FTNE

Lors du congrès 2025 de la Fédération du travail de la Nouvelle-Écosse (FTNE), la membre de l’IAM, Melissa Marsman, a marqué l’histoire en étant élue par acclamation à la présidence de la Fédération, devenant ainsi la première femme et la première personne racisée à occuper ce poste.

Engagée envers les droits des travailleurs, des travailleuses et la justice sociale, Melissa apporte à ce rôle plus de 25 ans d’activisme syndical. Son parcours dans le mouvement syndical a débuté au sein du Syndicat des employés du gouvernement et du secteur public de la Nouvelle-Écosse, où elle a siégé au comité des finances. Son dévouement et sa passion l’ont rapidement menée à participer au comité des droits de la personne, au conseil d’administration, puis à l’exécutif provincial en tant que troisième vice-présidente.

Au fil des années, Melissa a toujours défendu l’équité, l’inclusion et la justice au travail. Elle a œuvré sans relâche pour que les voix marginalisées soient entendues et que les milieux de travail en Nouvelle-Écosse reflètent la diversité et la force de leurs communautés.

Il y a 4 ans, Melissa a rejoint le syndicat de l’IAM, poursuivant son engagement en siégeant au comité des droits de la personne. Elle a également représenté le Syndicat des employés du gouvernement et du secteur public de la Nouvelle-Écosse, puis l’IAM, au comité antiracisme et des droits de la personne de la FNSL, renforçant ainsi son lien entre les syndicats et de leader engagée pour l’équité dans le mouvement syndical.

En novembre 2023, Melissa a été élue secrétaire-trésorière de la FTNE, où elle a travaillé étroitement avec le président sortant, Danny Cavanagh. Cette expérience lui a permis d’acquérir une compréhension approfondie des opérations quotidiennes et des priorités stratégiques de la Fédération, tout en favorisant la collaboration entre les affiliés et en faisant avancer des enjeux essentiels tels que la sécurité au travail, les salaires équitables et les services publics.

L’élection de Melissa marque un nouveau chapitre pour la FTNE, un chapitre qui célèbre le progrès, la représentation et l’unité.

De plus, le congrès a connu une forte participation de la délégation de l’IAM. Ensemble, les membres ont présenté et adopté avec succès plusieurs résolutions visant à améliorer la vie des travailleurs et dres travailleuses à travers la province. L’énergie, la solidarité et l’engagement de tous les délégués de l’IAM ont rendu ce congrès particulièrement marquant. L’IAM a également célébré d’importantes victoires, notamment avec Cynthia Black de la section locale 2797, élue vice-présidente représentant les syndicats de moins de 1 000 membres, et Sarah Covey, choisie comme vice-présidente suppléante pour la même catégorie.

Félicitations à la présidente Melissa Marsman pour cette réalisation historique et pour continuer d’inspirer les membres à travers le pays par son dévouement, son leadership et son engagement envers la justice.

AIM Canada – Nous défendons les travailleurs et les travailleuses canadiens !

Le syndicat de l’IAM Canada veille à ce que votre voix soit entendue dans l’élaboration d’accords commerciaux comme l’ACEUM – l’Accord Canada–États-Unis–Mexique qui régit le commerce entre les trois pays.

En soumettant des recommandations détaillées à Affaires mondiales Canada, nous travaillons à protéger les emplois canadiens, à renforcer les droits des travailleurs et à soutenir les fabricants syndiqués dans des industries clés comme l’aérospatiale, la fabrication et le transport.

Lisez la lettre complète de notre vice-président général David Chartrand et consultez le rapport complet pour voir comment nous défendons les travailleurs canadiens : https://iamaw.ca/wp-content/uploads/2025/11/FR-Nov-3-CUSMA-Consultation-Briefing.pdf

AIM Canada – La CAQ : Un gouvernement usé et déconnecté

La liste des mauvaises décisions et les scandales à répétition de ce gouvernement est tellement longue que nous pouvons déjà lui assurer une place au Temple de la renommée des pires gouvernements de l’histoire du Québec.

Son incapacité à gérer les crises en santé et en éducation. Son inaction face à la hausse du cout de la vie, la pénurie de logements, la multiplication des pertes d’emplois et la montée de l’itinérance nous démontrent que ce gouvernement est complètement déconnecté et dépassé par les évènements.

Pour camoufler son médiocre bilan et éviter de perdre la face aux prochaines élections, la CAQ tente de faire diversion en proposant de mauvaises solutions à de faux problèmes. Au lieu de se comporter de façon responsable, d’assumer ses erreurs et de répondre aux préoccupations des Québécois, le gouvernement Legault préfère casser du sucre sur le dos des syndicats et des travailleuses et travailleurs.

Les dangers du projet de loi 3

Le projet de loi 3 du ministre Jean Boulet est une atteinte directe à notre autonomie. Sous prétexte de vouloir moderniser et nos façons de faire, cette réforme mettra en péril notre indépendance et notre liberté d’action.

L’objectif de ce projet de loi n’est pas réellement de rendre nos organisations plus transparentes et démocratiques, mais de s’ingérer dans nos affaires et de nous imposer des mécanismes de rééditions de compte couteux et qui pourront être utilisées contre nous par les employeurs.

Cette démarche va faire en sorte que vos représentants syndicaux vont devoir consacrer du temps à gérer de la paperasse et remplir des formulaires pour le gouvernement, les obliger donner une partie de votre cotisation à des firmes comptable et à rendre publiques des informations qui vont avantager votre employeur lors de vos prochaines négociations.

Il s’agit d’une attaque à la démocratie syndicale et à votre pouvoir de choisir librement et collectivement les enjeux que vous voulez défendre.

Il est hors de question de se laisser museler par un gouvernement irresponsable qui préfère prendre soin de ses amis du patronat plutôt que d’aider l’ensemble de la population québécoise.

C’est pourquoi le Conseil des Machinistes du Québec invite l’ensemble de ses membres et la population québécoise à se faire entendre en participant au Grand Rassemblement intersyndical.

Quand : 29 novembre à 13 h 30

Où : Place du Canada (Montréal)

Il s’agit d’une grande marche qui partira de la Place du Canada pour se rendre jusque devant le bureau du premier ministre coin McGill College et Sherbrooke.

Pour plus de détails : https://ftq.qc.ca/bloquons-le-recul/ 

AIM Canada – Le syndicat de l’IAM au Sommet de l’aérospatiale canadienne 2025

Le syndicat de l’IAM, précédemment connu sous le nom de l’Association internationale des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA), était présent au Sommet canadien de l’aérospatiale 2025, organisé par l’Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC). Sous le thème “Défis et Opportunités”, l’événement a réuni des centaines d’entreprises aérospatiales canadiennes et internationales, des représentants gouvernementaux, des cadres de l’industrie, des universitaires et des innovateurs pour explorer l’avenir de l’aérospatiale et de la défense au Canada. Plus de 20 intervenants se sont succédé sur scène au cours des deux jours du sommet, offrant des perspectives, des stratégies et des analyses sur les défis évolutifs et les opportunités émergentes qui façonnent le secteur aérospatial.

Le Sommet de l’aérospatiale canadienne est reconnu comme l’un des rassemblements industriels les plus influents du pays, offrant une plateforme de collaboration, de dialogue stratégique et d’innovation de classe mondiale.

Le sommet a débuté par les remarques de Mike Mueller, président et chef de la direction de l’AIAC, qui a réaffirmé l’importance de renforcer la base industrielle et la stratégie de défense du Canada. Il a souligné l’engagement continu du Premier ministre à augmenter les dépenses de défense en pourcentage du PIB, établissant ainsi un ton confiant et tourné vers l’avenir pour l’événement.

Après l’ouverture, Pierre Pyun est monté sur scène pour discuter de l’évolution du secteur aérospatial. Il a souligné que, bien que l’industrie fasse face à de nombreux défis, elle offre également un potentiel considérable de croissance, d’innovation et de leadership technologique.

Les interventions de Philippe Jr Ngassam, directeur de la certification nationale des aéronefs, et de Uwe Zachau, président du conseil d’administration de l’AIAC, ont réaffirmé l’importance de maintenir des normes mondiales en matière de sécurité, de certification et de durabilité, essentielles pour assurer le leadership continu du Canada sur la scène mondiale.

L’honorable Steven MacKinnon, ministre des Transports du gouvernement du Canada a décrit l’aérospatiale comme l’une des industries emblématiques du pays, notant qu’elle a contribué à plus de 34 milliards de dollars au PIB canadien en 2024 et soutient plus de 225 000 emplois à travers le pays.

Il a souligné le rôle de l’industrie non seulement comme moteur économique, mais aussi comme pôle de carrières STEM et d’innovation technologique avancée. Le ministre MacKinnon a décrit la transformation en cours comme la “troisième révolution de l’aérospatiale”, une période caractérisée par des avancées rapides en intelligence artificielle, automatisation et technologies de drones. Ces innovations transforment le secteur, créant à la fois de nouveaux défis et des opportunités de croissance passionnantes. Il a également souligné l’importance de chaînes d’approvisionnement solides et de la collaboration continue entre gouvernement, industrie et main-d’œuvre pour maintenir la compétitivité mondiale du Canada.

Plus tard dans le programme, la lieutenant-générale Jamie Speiser-Blanchet, CD, commandante de la Force aérienne royale canadienne (FARC), s’est adressée à l’audience pour une discussion approfondie sur la défense et la sécurité modernes. Elle a mis en évidence l’augmentation des menaces telles que les cyberattaques, la désinformation et les guerres non conventionnelles, soulignant que ces défis émergents nécessitent de nouvelles stratégies, technologies et partenariats dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense.

D’autres intervenants et panélistes ont également participé au sommet, représentant un éventail diversifié de l’écosystème aérospatial et de défense, et enrichissant les discussions sur la résilience des chaînes d’approvisionnement, le développement de la main-d’œuvre, la durabilité, l’innovation et la position du Canada sur le marché mondial.

Pour le syndicat de l’IAM, la participation au Sommet canadien de l’aérospatiale représente une occasion importante de s’engager avec les décideurs clés, de défendre les intérêts des travailleurs et des travailleuses de l’aérospatiale.